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Huit mois s’étaient écoulés depuis la signature de mon contrat en tant qu’attachée de presse pour Tobias Silvester. Je n’avais jamais été aussi épuisée que depuis ces dernières semaines. Entre les conférences de presse à rallonge, les multiples interviews aux quatre coins du pays, les articles à rédiger et ceux à vérifier dès leur publication pour s’assurer qu’aucune information ne sortait de travers, je ne savais plus où donner de la tête

Heureusement, tous ces efforts n’avaient pas été vains. La popularité de Tobias avait grimpé en flèche et sa société n’avait jamais été aussi fructueuse que depuis ces derniers mois. Même s’il ne le montrait pas, je savais qu’il était fier de moi. J’avais réussi à gagner son respect et par-dessus tout, sa confiance

  • Tu as bientôt fini ? 

Je détournais les yeux de mon ordinateur pour croiser le regard impatient de Tobias. Il était adossé à ma porte et m’observait avec attention, attendant probablement une réponse positive de ma part. Dommage pour lui, mon article n’était pas encore terminé.

  • Il me manque quelques lignes pour conclure, lui répondis-je d’un ton calme. 
  • Tu traînes trop, grogna-t-il en s’asseyant sur le canapé qui était collé au mur à droite de mon bureau. 
  • Je m’assure que tout est parfait pour Monsieur Exigeant qui risque de me faire un scandale demain si ce n’est pas le cas.

Tobias haussa un sourcil et afficha une moue faussement vexée, un léger sourire en coin. Je savais que ma remarque ne l’avait pas froissé, bien au contraire, il en rigolait intérieurement

Je me reconcentrais et continuais la rédaction des dernières phrases de mon article. Ce dernier était très important car il concernait l’événement de ce soir qui était organisé par Silvester Company. Cela faisait plus de vingt ans que chaque année, de nombreuses personnalités plus ou moins influentes venaient du monde entier pour participer au Bal de Charité. C’était l’un des rendez-vous les plus attendus et les plus médiatisés.

Cette année était très particulière car c’était Tobias qui allait tout orchestrer pour la première fois. Sa reprise totale de l’entreprise ne datait que de l’année dernière et c’était son père qui s’occupait habituellement de l’organisation de cette soirée. 

Par conséquent, il fallait que tout soit parfait. Rien ne devait être laissé au hasard, pas même l’article qui allait paraître demain pour faire les éloges de cet événement mémorable

  • Tu es stressé, n’est-ce pas ? 
  • Non, mentit-il. Pourquoi le serais-je ? Je te rappelle que ça fait de nombreuses années que j’y participe. 
  • Certes mais pas en tant qu’organisateur
  • Et alors ? Qu’est-ce que ça change en soit ? 
  • Et bien, tu vas devoir t’exprimer seul devant une foule entière et assurer un maximum pour faire honneur à ton pè…
  • Bien, me coupa-t-il brusquement en se relevant de son siège. Comme tu n’as pas l’air pressée de clôturer ton foutu article et que je ne peux pas me permettre d’arriver en retard, je vais te laisser et tu me rejoindras quand tu seras prête.

Je souriais face à son changement d’attitude et l’observais quitter la pièce sans broncher. Son comportement trahissait son angoisse. Il avait beau dire le contraire, il était complètement paniqué à l’idée de réaliser cette soirée seul. C’était un enjeu énorme pour lui et sa société, il ne pouvait pas se permettre de se louper.  

Je terminais d’écrire les quelques lignes restantes et fis une énième relecture avant de fermer mon PC. L’horloge derrière moi sonnait 19h pile. Il me restait environ une heure pour me préparer et me rendre sur le lieu de l’événement. Cela ne me laissait pas beaucoup de temps, il ne fallait pas que je traîne.

J’enfilais rapidement ma veste et descendais jusqu’au parking pour récupérer ma voiture. Je fonçais - pour ne pas changer - vers la boutique dans laquelle j’avais commandé ma tenue de ce soir. J’étais allée faire un peu de shopping le week-end dernier et j’avais flashé sur une magnifique robe noire avec des manches longues en dentelle, un dos nu et une jupe droite qui venait parfaitement épouser ma silhouette. Elle m’avait coûté un peu cher mais ça en valait la peine. Je me devais d’être la plus apprêtée possible pour ce grand moment. 

Il m’avait fallu dix minutes supplémentaires pour arriver chez moi une fois la robe dans mon coffre. Je descendais à toute vitesse et montais les escaliers de l’immeuble deux par deux. Une fois dans mon appartement, je me précipitais dans la salle de bains pour prendre ma douche et me préparer. 

J’en ressortais vingt minutes plus tard, maquillée, coiffée et habillée de ma superbe tenue de soirée. J’avais mis un collier et des boucles d’oreilles longues en argent pour ajouter une touche de brillant à la tenue. J’étais plutôt fière du résultat. Sans plus attendre, j’enfilais mes escarpins noirs et repartais dans la foulée. 

-

Arrivée sur le lieu de réception, je garais ma voiture dans le parking privé et me dirigeais jusqu’à l’entrée. J’ouvrais de grands yeux effrayés en découvrant le monde qui arrivait de tous les côtés. Il y avait foule et j’allais devoir me frayer un chemin parmi tous ces gens. Une boule d’angoisse commença à se former dans ma gorge. 

 

  • Ne t’en fais pas, il y en a deux ou trois qui ne mordent pas, s’exclama une voix derrière moi.

Je sursautais, surprise d’entendre cette voix que je ne connaissais que trop bien et me retournais pour lui faire face. Tobias se tenait devant moi, vêtu d’un costume noir parfaitement ajusté et de belles chaussures lustrées. Ses cheveux étaient, comme toujours, très bien coiffés. Je ne l’avais jamais vu aussi élégant. Il dégageait un charisme incroyable habillé de la sorte et imposait le respect au premier coup d'œil

  • Cette robe te va à ravir, tu es très belle.

Je ratais une déglutition en entendant son compliment. Mes pommettes rougirent instantanément lorsque mes iris rencontrèrent les siennes. J’avais l’habitude - sans prétention - de l’entendre faire des éloges sur mon travail et ma qualité en tant qu’attachée de presse mais sur moi directement, c’était bien la première fois

  • Tu n’es pas mal non plus mais tu aurais pu faire mieux que du noir, on dirait que tu vas à un enterremment, blaguais-je pour essayer de mettre fin à cet échange un peu trop intense à mon goût. 
  • Tu te fiches de moi ? Tu es habillée de la même façon ! se défendit-il en écarquillant les yeux.

Je ricanais face à son air exaspéré et fit un mouvement de la tête en direction de l’entrée

  • Je croyais que tu serais en première ligne pour accueillir tout le monde. 
  • Ce n’est pas trop mon truc les bienvenus. Je vais déjà faire des centaines de sourires hypocrites et serrer des mains qui ne méritent pas mon attention tout le reste de la soirée, ça me suffit amplement, soupira-t-il en se passant une main dans les cheveux. 
  • Tu n’es pas heureux de faire cet événement ? lui demandais-je, surprise de sa réponse. 
  • Si, bien sûr. C’est un grand honneur pour moi de reprendre la suite de mon père. Mais tu sais Cléa, ce bal est infesté de requins et je n’aime pas spécialement être le centre de l’attention dans ces moments-là. 

J’acquiesçais de la tête, consciente de l’enjeu de tout ce cirque et du stress que cela pouvait lui procurer. Il allait passer probablement l’une des soirées les plus importantes de sa carrière et cela n’allait pas être facile. Il allait être seul face à tous ces gens espiègles et avides de pouvoir. 

J’inspirais un grand coup, sentant soudain un regain de courage circuler en moi, faisant totalement disparaître mon angoisse du début. Tobias m’avait accordé sa confiance et m’avait permis de devenir la personne que j’étais aujourd’hui. Il m’avait appris plus en moins d’un an que Jake en deux années complètes. Je lui en étais reconnaissante et je me devais de lui montrer ce soir. Il ne serait pas seul, je serais à ses côtés pour l’accompagner et lui donner de la force. 

  • Bien, allons montrer à ce petit monde à qui ils ont affaire désormais, m’exclamais-je en attrapant le bras de Tobias. Je déclare le bal des requins officiellement ouvert !

-

La soirée battait son plein depuis plusieurs heures maintenant. Les invités semblaient ravis des activités qui étaient proposées pour les divertir ainsi que des divers buffets installés de part et d’autre de l’immense salle de réception. Il y en avait autant à l’intérieur qu’à l’extérieur

Tobias avait prononcé son premier discours et, malgré une hésitation au début, il avait parfaitement rempli son rôle en se montrant déterminé et sûr de lui par la suite. En revanche, il avait conclu d’une façon inattendue en me félicitant pour tout le travail accompli ces derniers mois pour son entreprise. Ces remerciements m’avaient valu une pluie d’applaudissements et une belle sensation de gêne et d’inconfort en voyant tous les regards braqués sur moi. 

  • Tu aurais pu t’abstenir, ton auditoire n’a pas besoin de savoir que je suis bonne élève, le réprimandais-je en le voyant me rejoindre en bas de la scène. 
  • Au contraire, c’était nécessaire, me répondit-il en m’entraînant vers l’extérieur de la salle. Je sais que cela ne te plaît pas mais dans ce monde, il est important de se démarquer et de sortir du lot. Si on ne te remarque pas, tu ne feras pas long feu, crois-en mon expérience. 
  • Le principal c’est que toi, tu sois satisfait de ce que je fais, les autres je m’en moque !
  • Mais tu ne travailleras peut-être pas toujours pour moi. Tu es encore jeune et ta carrière vient seulement de démarrer. Tu recevras des propositions au fur et à mesure que tu évolueras et certaines ne seront pas à laisser passer. Et je viens justement de te donner l’opportunité d’en avoir
  • Je ne veux pas travailler avec d’autres personnes. Je veux travailler avec toi, Tobias.

Ma réponse avait été d’une telle spontanéité que Tobias en était bouche-bée. À nouveau, je me sentais rougir. J’appréciais réellement exercer avec lui et je me voyais difficilement faire tout ça pour quelqu’un d’autre. Je me sentais à ma place entre ces murs.

Toutefois, je savais qu’il y avait autre chose qui me poussait à vouloir rester à ses côtés. Durant ces huit mois, nous nous étions rapprochés et avions développé une certaine complicité. Certains jeux de regard ne trompaient pas et cette alchimie qui s’était formée entre lui et moi était de plus en plus présente au fil des journées passées ensemble.

Soudain, je me figeais en sentant sa main se poser délicatement contre ma joue. Je relevais le visage pour affronter son regard brûlant. Ses yeux étaient rivés sur ma bouche et il ne me laissa pas le temps de réfléchir plus longtemps. Ses lèvres se posèrent rapidement sur les miennes et le temps sembla s’arrêter pendant quelques secondes. 

Il était clair que nous étions en train de passer une étape supplémentaire dans notre relation. L’envie était en train de prendre le dessus sur tout le reste. J’en oubliais presque l’endroit où nous nous trouvions actuellement. Presque

Reprenant brutalement mes esprits, je reculais de quelques pas sous le regard interrogateur de Tobias

  • Je… je vais aller me chercher un truc à boire, annonçais-je en m’éloignant de plus en plus. Tu veux quelque chose ?
  • Un verre de whisky. 

J’avais à peine attendu sa réponse et m’élançais à pas rapide vers le bar. Ma tête tournait et mon cœur battait la chamade. Qu’est-ce qu’il venait de se passer au juste ? Est-ce qu’on venait vraiment de s’embrasser en plein milieu de la cérémonie ? Heureusement qu’il n’y avait personne autour de nous à ce moment-là. Mais pourquoi est-ce que j’avais laissé Tobias franchir le pas ? C’était mon patron avant tout. Même si j’en mourrais d’envie depuis quelque temps, ce n’était absolument pas sérieux de notre part. Comment est-ce qu’on allait fonctionner maintenant ? 

Mais alors que je me posais mille et une questions, quelque chose me heurta violemment, m’envoyant au sol. Mon corps avait heurté ce dernier avec tant de force que mon souffle s’était retrouvé coupé pendant quelques secondes. 

  • Bonsoir la prodige, tonna une voix rauque au-dessus de moi.

Je levais les yeux et haussa un sourcil en découvrant le visage de Jake. Depuis la signature du contrat, je ne l’avais pas revu une seule fois et il faut dire qu’il ne m’avait absolument pas manqué. Il affichait un léger sourire en coin et un air qui ne présageait rien de bon. 

  • Tu pourrais faire un peu plus attention, soufflais-je en essayant de me relever. 

J’avais à peine réussi à me remettre debout que je me retrouvais à nouveau au sol. Mes yeux s’écarquillèrent de stupéfaction en voyant Jake se positionner au-dessus de moi pour me maintenir. 

  • Mais qu’est-ce qui te prend ?! m’écriais-je. 
  • Tu vois, Cléa, susurra-t-il d’une voix menaçante. J’ai été trop patient avec toi. J’aurais dû te virer depuis longtemps, je savais que tu me mettrais des bâtons dans les roues
  • Tu racontes n’importe quoi, je n’ai jamais voulu te mettre dans une mauvaise situation ! C’est toi qui a imaginé des choses qui n’existaient pas, tu t’es monté la tête tout seul
  • Il suffit ! Tu vas payer pour tout ce que tu m’as fait. Tu ne méritais pas ce contrat, tout comme tu ne méritais pas ces éloges que tu as reçu devant tout le monde. Mais j’ai compris pourquoi il t’appréciait autant. Je vous ai vu, tout à l’heure. Vous étiez si mignons tous les deux… J’espère que tu as bien profité de cet instant de bonheur parce que c’était ton dernier.

Je m’apprêtais à protester à nouveau mais Jake ne m’en laissa pas le temps. Il m’assena d’une pluie de violents coups au niveau du ventre et du dos. Je laissais échapper des cris de douleur à chacun d’eux mais cela ne l’arrêtait pas. Au contraire, plus je lui montrais ma souffrance, plus il accentuait ses attaques

Soudain, je me sentis plus légère. Les attaques s'arrêtèrent et furent remplacées par des gémissements qui n’étaient cette fois-ci pas les miens. Je relevais la tête et me figea en découvrant avec horreur la scène qui se déroulait devant mes yeux. 

 

Fin de l'histoire au prochain chapitre...

Selenba
de CITYWISH
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Underwater
Hâte d'avoir la fin de l'histoire au prochain chapitre !